Nous passons la frontiere un dimanche, et campons en Hongrie apres avoir demander de l'eau a une grand mere qui nous offre des gateaux.

Nous avancons un peu dans les collines d'ou nous apercevons des troupeaux de chevres et autres animaux d'elevage se balader en toute liberte. On campe dans une jolie prairie aux abords d'un chemin en terre, entoure de chants d'oiseaux. On fait un petit feu pour egayer la soiree, tout ce qu'il faut!!

La pluie commence a tomber. Lendemain, la journee commence moins bien. Il pleut et Ivan a la diarhee, (peut-etre le dessert avarie ou de l'eau d'un puit...). Nous enlevons nos garde-boues car le chemin est boueux!!!(bizarre solution mais nettement plus pratique, cela evite de bloquer la roue). Puis nous entamons nos premiers metres; en quelques secondes nos pneus, nos sandales et meme nos pedales quadruples de volume.

 La boue s'accroche partout! Un tracteur passe et nous dit qu'il y en a encore pour 15 km comme ca. De plus la seule solution pour aller a Budapest est de rebrousser chemin sur 10 km (jusqu'au village ou on a dormi avant-hier soir). Les quelques cinq cents metres de chemin boueux avant de rejoindre la route, nous prennent pas moins d'une heure, c'est la galere. Nous sommes malade, deprimes, fatigues, mouilles, boueux, honteux, enerves... en un mot: depites!

Nous esperons trouver un camping pour nous decrasser; o joie nous trouvons mieux, une chambre d'hote chez des gens forts sympatiques. A peine arrives, ils nous lavent du guidon aux pedales et de la tete aux pieds, et ce au jets d'eau et au desinfectant (pour les velos!)ouf! Pour 16 euros nous dormons tous les deux au chaud le ventre plein.