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De Teheran a Shiraz, au coeur de l'Iran (30/12 au 14/01)

Voici les details de notre traversee de l'Iran depuis Teheran jusqu'a Shiraz. Apres, un petit repos a Teheran chez Mariam, contact que nous avions depuis la France, nous avons pris le train pour Ispahan. Comme d'habitude, l'accueil Irannien fut epoustouflant. Nous avons encore rencontre de nombreuses familles, pro ou anti-pouvoir, musulmanes ou non, riches et pauvres. Nous sommes parfois exasperes par la circulation effreinee ou par le machisme ambiant. Mais excepte une grosse frayeur, et quelques coups de froid, ce chemin nous a permit d'en apprendre davantage sur l'Iran et son peuple adorable, malheureusement persecute par son pouvoir dictatorial.
"Les cures, c'est a l'eglise pas en politique..." Nous dira t-on.

 

Arrivee a Teheran

Nous descendons du bus apres que le chauffeur nous ait donne de breves explications. La circulation est completement folle. Des 6 voies partout qui s'entrecroisent, des chauffards dans chaque voiture. On nous frole, on risque notre vie a chaque traversee de route, Amelie en pleure. On fini par s'y retrouver apres avoir demande notre route moult fois. Nous devons rejoindre la maison de Mariam, un contact que l'oncle d'Ivan lui avait donne le jour du depart. On croit bientot y etre quand une personne
nous dit qu'il reste 10 km! Teheran fait en effet 25 km du nord au sud et aussi 800 metres de denivele (information non negligeable pour des cyclistes). Heureusement, la famille a qui nous demandons notre route nous offrent thes, gateaux, et ecrit precisemment la route a suivre. On repart et, tres vite on se perd. Merci aux livreurs de pizzas grace a qui en 2 h 30 nous rejoingnons (de nuit) Mariam. On est fatigue, on mange un peu et on se couche.

Teheran, la galere pour ce deplacer...

Au reveil, on mange le petit dej' avec Ali, le fils de Mariam. Il a 30 ans et vit depuis l'age de 12 ans en france ou il est aujourd'hui chirurgien esthetique. Ses parents ont prefere aller en france pour lui eviter d'aller a la guerre Irak-Iran. On se rend en bus au consulat francais, prendre le velo serait sucidaire. A notre grande surprise, les femmes montent a l'arriere et les hommes a l'avant! Les femmes sont donc obligees de courrir pour aller payer le chauffeur, sans monter les marches avant. Ces disciminations existent depuis l'arrivee au pouvoir de l'ayatollat Khomeni il y a 29 ans.

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Au consulat Francais on nous abaisse le morale en nous disant qu'un francais a ete tue par un fou errant (comme il y en a dans chaque pays) y'a 2 semaines et qu'il veut tue des touristes! Tres encourageant... Il nous disent quand meme que l'Iran est un pays habituellement extremment sur pour les touristes. On passe ensuite 4 heures a chercher de l'huile de chaine, on fini par trouver, a moitie congeles par le froid. On passe aussi deux heures a trouver des toilettes. Comme tous les lieux de rassemblements, bar narguile et autre..., sont interdits, et que la plupart des magasins, petits restaurants.. n'en ont pas, on frole la catastrophe... Ce soir, c'est reveillon du nouvelle an, on teste un peu de bon vin Iranien, et oui, meme si l'alcool est interdit beaucoup en boivent chez eux. L'electricite saute: les bougies, ca fait encore plus fete. Bien evidemment, cette date n'evoque rien aux Iranniens puisque leur annee commence au 21 mars de notre calendrier, premier jour du printemps.

BONNE ANNEE!!!!

Pause remise en forme des velos, du blog et rencontres de musicien...
 

La journee du 1 er janvier n'est pas la plus memorable, mais c'est souvent comme ca... On nettoie nos velo toute la matinee, on ecrit durant 2 heures le blog pour tout effacer a cause d'une mauvaise manip'. La journee se termine agreablement chez les voisins de mariam autour d'un bon repas arrose d'une goutte de vin et entrecoupe de violon et d'accordeon...
Le lendemain, on passe la journee de consulat en consulat pour savoir si il y a un moyen de rejoindre l'inde en bateau depuis l'iran, Dubai ou l'Oman, tous disent que non. On achete quelques clefs utiles au cas ou un rayon casserait a nouveau, chez un marchant tres sympathique. Le soir, on passe la soiree avec Ali. C'est un bon musicien de tombak, une percussion Iranienne.

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Il invite un ami joueur de setar (instrument a 4 cordes) virtuose et passionne.

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Ils nous jouent tous les deux des morceaux de musique classique Irannienne. On est super content. La fatigue nous rattrape et nous nous endormons au son de leur musique. Le dernier jour a teheran est consacre en grande partie a la redaction du blog. Le soir, nous avions proposer se faire des crepes. On ne s'attendaient pas a ce que la fille de Mariam, son mari et ses enfants, Ali, les voisins et Mariam soient la! On mange, on joue... La petite fille de Mariam nous fait une demonstration de danse pleine de dehanche! Presisons que la famille de Mariam ne porte pas le voile a la maison meme s'ils sont de religion musulmane Chiite. La demonstration tres sensuelle contraste avec la pudeur (obligatoire) des femmes se balladant dans la rue! 

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C'est quand qu'on va ou?

Ce matin, c'est decide, nous partons! Mais ou? Le Pakistan est en bien mauvaise passe et on ne sais pas s'il sera possible de s'y rendre. Peut-etre serons nous obliges de revenir prendre un avion a Teheran, peut-etre pouvons nous prendre un bateau, faire du bateau stop, tenter le coup par Dubai. Est-ce reelement dangereux de passer a Ispahan ou un francais c'est fait tue recemment? On a le ventre un peu retourne, et la neige qui tombe au dehors ainsi que l'idee de traverser 20 km de la ville de Teheran pour rejoindre la gare, ne nous rejouit pas vraiment. Pour clouer le tout, et pour une raison que nous ignorons une chambre a air est a moitie fondue ce qui nous oblige a reparer avant de partir! Finalement, la descente de la ville se fait sans encombre d'autant que nous sommes vendredi (equivalent du dimanche en france) et que la circulation est un peu reduite. On se retrouve dans la gare sans trop savoir quoi decide, alors on mange on bouquine durant trois heures avant d'acheter des billets pour Ispahan(pour trois francs six sous!). Comme on ne comprend pas l'ecriture en farsi de nos billets, on monte en premiere classe. Et comme on a tellement de bagage et qu'on risque d'ecraser tout le monde, le controleur nous donne une cabine de 6 places pour nous tout seul! Dans la nuit, on voit malgre la penombre le debut du desert de sel situe au sud de teheran. On dort mal mais quand meme.

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La famille d'Hossein. 

Le matin, on fait nos peureux, on prefere ne pas rentrer dans la ville d'ispahan malgre toutes les merveilles qu'elle renferme pour nous en ecarter bien vite. Dans un petit village peu apres, on nous invite a boire un the et tres vite a dormir! On ne dit pas non. On arrive donc dans la famille de Hossein. Il a 25 ans et travail a l'usine, paye 7 euros pour 8 heures de travail, 5 jours par semaine. Son pere tient un petit magasin. Sa soeur, la vingtaine est chez ses parents et devrait bientot se marier, quand son pere lui trouvera un mari... La maison est assez grande. Elle le parait d'autant plus qu'il n'y a pas vraiment de chambre (juste deux petites pieces en plus de la piece principale). De plus, il n'y a ni meuble, ni table excepte dans la cuisine. Le salon est recouvert d'un grand tapis. Les lits (une grosse couverture posee sur le sol) sont disposes le soir et enleves le matin. Hossein trouve regretable que nous n'ayons pas visite Ispahan et nous emmene donc en voiture pour faire un petit tour dans le centre. Un peu parano, Amelie demande un tchador et moi des habits passe partout histoire de passer pour des Iranniens! Ca ne choque pas du tout cette famille qui semble tres religieuse. D'ailleurs, pour la premiere fois en Iran, ils nous disent aimer leur gouvernement! Le soir, Hossein pose beaucoup de question a Ivan (il ne parle que peu a Amelie) en ce qui concerne les salaires et les prix en france. Comme beaucoup, les euros brillent dans ces yeux a l'idee de pouvoir travailler ou etudier en france. C'est souvent dans les familles aux fortes traditions religieuses que le desir d'argent et de richesses modernes (au sens americaine)est le plus fort. Le pere quand a lui avait un large sourire en essayant l'accordeon! Neanmoins, il nous semblait, dieu nous pardonne s'il existe, peu enclin a reflexion. En soiree, un voisin et cousin d'Hossein se joint a nous. Il a 20 ans, nous dit boire de l'alcool et a l'humour tres moqueur et bof. Il rigole betement des tenus d'ete de nos photos de famille. Son respect pour les femmes a l'air tres limite. On repare le lendemain matin escorte durant 10 km par la voiture d'Hossein. Exasperes de respirer son pot d'echapement,
on lui demande de nous laisser...

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Y'en a marre des machos!


Un peu plus tard, on s'arrete dans un petit magasin. Amelie fait l'erreur de demander elle-meme les toilettes. Pour les 5 hommes ici present, c'est presque une proposition. ils lui indiquent la porte en pouffant de rire. En resortant, Amelie les incendits! Ils hallucinent, Ivan tamise comme il peut... On repart bien vite!

Shareza.

Pas de chance, la neige commence a tomber a gros flocons, on se refugie donc dans une petite pizzeria au patron sympatique.

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 Apres la grosse averse, on repart dans un paysage tout blanc! Le soir, nous dormons a Shareza dans un hotel bon marche (6-7 euros la double) mais difficile a trouver. Comme a chaque fois qu'on oubli de demander un hotel "PETIT PRIX", on nous envoie d'abord a l'hotel de luxe de la ville. Pour les Iranniens, si on a de l'argent, on doit choisir le luxe pour ses vacances, quitte a tout depenser rapidement. Les petits hotels que l'on recherche sont appeles ici "Mesafir khune", maison des voyageurs. Le lendemain, on achete des caches-nez anti-pollution. Beaucoup d'iranien ce ballade avec ca dans la rue. Mais rapidement, cela s'avere peu pratique a velo. Le plus gros probleme ce matin, c'est la neige tomber cette nuit. On ne peut pas changer de vitesse: les cables sont recouverts d'une epaisse couche de glace. Le froid nous fatigue et on se sent parfois un peu faible. On fait donc le plein de cacahuettes, de "helva" (a base de sesame et plein de sucre et de gras), et fromage.

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Un petit coup de morphine!!!! 

On s'arrete dans un petit village. Tandis que des jeunes hommes se moquent de nous et surtout d'Amelie (car c'est une fille) en parlant les 2 mots d'anglais qu'il connaissent, et en nous proposant de dormir dehors (il fait peut etre -20 la nuit) ou de faire 40 km de nuit. Un grand pere de 79 ans au large sourire nous fait signe de le suivre dans sa maison. Il nous propose une piece pour dormir. Sa femme porte un voile original qui ne recouvre pas entierement ses cheveux et ressemble joliement a une bohemienne. Il nous offre le repas et nous fait fumer quelque chose! Il est sympa, on a confiance. Il nous explique ensuite que c'est de la morphine, qu'une majorite d'Iraniens en fume, meme la police et probablement des gens du pouvoir, meme si c'est formellement interdit. Il nous donne son avis politique: Il est comme beaucoup contre le gouvernement en place. Le fils et l'ami du fils ont des avis politique contraire, ils nous le disent tres ouvertement et se disent pourtant les meilleurs amis du monde! Au matin, il fait tres froid et leur voiture ne peut pas demarrer. Nous, les vitesses sont toujours hors d'usage. On repart heureux de cette famille attentionnee et au coeur grand ouvert. 

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Un pique nique a la mosque

Le midi, on mange dans la mosquee d'un village, a cote du poele. On arrive au moment de la priere mais ca n'a pas l'air de deranger. En Iran, la plupart des gens sont musulmans chiites. Ils prient trois fois par jours (pas forcemment a la mosquee). Le chant du muezzin se fait donc plus rare qu'en Turquie. Dans la mosquee, les femmes sont separees des hommes par un rideau, ayant toujours une place plus restreinte. On se gave d'aliment gras et sucres. Au moment de repartir, un "gallet" (petit pinion) d'Amelie, se fend en deux! Ouf, On arrive quand meme a rouler. On repart en roulant sur la neige ce qui vaut une petite chute a Ivan qui tentait de prendre une photo en meme temps. Les paysages valent le coup!

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Chez Reza

Apres 100 km dans les pattes, on arrive a Abadeh. Un chauffeur de taxi nous dit: "venez dormir chez moi car les hotels petits prix n'ont pas de douche et etant cyclistes, vous en avez besoin!" On ne dit pas non... Reza est chauffeur de taxi et prof d'anglais.             est prof de sport. Amelie maquille leur jeune fils. Elle nous dit qu'en Iran les femmes ne peuvent pas faire de velo. Ce n'est pas que ce soit vraiment interdit par la loi mais c'est extremement mal vue. Ce couple travail tout le temps, et c'est la grand-mere qui s'occupe de leurs garcons pendant la journee. On repare encore une fois une crevaison... Le lendemain, apres une prise de tete avec un marchant n'aimant pas trop les touristes au bazar du coin et apres une tentative echouee de trouver un cafe internet etant connecte a internet, nous decidons de quitter l'endroit. La grand mere, qui habite la maison et qui semble beaucoup nous aimer nous dit en pleurant qu'elle priera pour nous. On quitte cette famille agreable et acceuillante.

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Grosse frayeur...

On trouve enfin un cafe internet en fin de journee apres 4 allee-retours dans un petit village: il y a a un seul ordinateur! On y reste un peu trop lontemps...La nuit tombe durant les 10 km restant pour aller a la ville suivante ou il y a apparemment un hotel. Arrive a la petite ville, on nous dit de continuer, c'est a un petit km apres le village. En chemin, trois jeunes sur une mobilette nous croisent, et rigolent betement, comme beaucoup de jeunes qui se rendent compte qu'une fille peut faire du velo. Alors que l'hotel est en vu, les jeunes reapparaissent et s'interposent devant nous. Ils arretent Amelie en attrapant son guidon. Le ton monte. On repousse leurs mains hesitantes en
leur disant le plus fermement possible qu'on va a l'hotel 200 metres plus loin. Ils nous laissent mais nous suivent. On fonce. Arrivees devant l'hotel, ils ne sont plus que deux a nous harceler pour qu'on laisse nos velos devant l'entree, on refuse en les repoussant physiquement. Une fois a l'interieur, on se croit en securite, mais l'hotel est vide: ni receptionniste, ni clients, mais toutes lumieres allumees. C'est quoi ce delire!!  Ils nous proposent gentillement d'aller aux toilettes sachant que hommes et femmes doivent aller aux deux extremites opposees du batiment. Non merci, nous n'avons pas envie. Le soit disant receptionniste arrive. Il a la clope au bec, la vingtaine a peine et semble tres bien connaitre les 2 autres...Apres qu'ils nous aient annonce un prix hallucinant on pretexte vouloir finalement mettre nos velo a l'exterieur. Ils essaient de nous retenir, Ivan les repousse le moins violemment possible pour eviter que cela ne degenere. On arrive a s'extirper. Ils nous crient qu'il n'y a aucun village a moins de 40 km  .Nous on sait qu'il y a une mosquee a 500 metres. La famille qui se charge de l'entretient de la mosquee, nous donne une piece annexe fermee a double tour et quelque graines pour nous reconforter. Ouf!

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Safa sharh.

Apres une bonne nuit, on repart pour une longue cote. On monte environ 1000 metres de denivele durant 60km. En fin de journee, nous sommes epuises, il fait moins de zero degres, on est a 2500 metres d'altitude et la cote est de plus en plus raide. Comme il n'y a aucun village, impossible de s'arreter longtemps pour manger au chaud. On fini par redescendre un peu pour arrive enfin au village de Safa sharh (2300 metres). Toutes les femmes sont en chador noir. On demande un hotel. Il n'y en a pas. On nous dit d'aller a la police. Surement pas! Finalement, Rassoul nous emmene dans sa famille. Comme c'est un peu loin, il prend le velo d'Amelie et on roule a deux sur notre velo. Le pauvre crcahe ses poumons et semble impressionne qu'un fille ait fait 7500 km avec ce velo. En plus, comme il est en petit pull par -10 degres, il arrive a moitie congele. Rasoul (23 ans) est marie avec Rogaya (23 ans) depuis 5 mois. Ils vivent avec ses parents en attendant que le chauffage soit installe dans leur maison construite juste a cote. Rasoul a 9 freres et soeurs! Sont pere est fermier de nombreux hectares de terre. Le travail n'abonde pas en cette saison hivernale, mais quand l'ete vient, hommes et femmes travaillent aux champs. L'hiver, les hommes se tournent les pouces pendant que les femmes font a mange.Toute la famille et certains amis viennent pour nous voir. On joue de la musique, Amelie jongle avec des oranges, on s'apprend mutuellement des tours de magies avec leur jeu de carte…Le climat n'est pas trop propice a repartir, la neige, le froid et l'hospitalite de ces gens nous insite a rester un jour de plus.

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Le surlendemain, quand on veut partir, ils nous disent"surtout ne partez pas a velo, il n'y a aucun village avant 120 km, prenez le bus". Apres notre mauvaise experience de Surmaq, on prefere la prudence. Cependant, on est finalement un peu vexe-e-s de devoir payer tres chere une sorte de taxi (le stop est payant en Iran) etant donne l'absence de place dans les bus. Et surtout, tres vexes de voir la route descendre durant les 120 km finalement jonchee de villages!

 

 

 Persepolis et les Zoroastristes 

 

On nous depose pres de "Perspolis", c'est une place touriste ou l'on peut visiter des monuments datant d'il y a 2500 ans.

 

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 Il est 17 heures et le site ferme. On nous dit, si vous voulez, vous pouvez dormir dans la mosque, c'est gratuit. Finalement, le petit commercant de cette endroit hyper tourisique nous invite chez lui: "dans la moquee il fait un peu froid, vous serez mieux chez moi. Finalement, on va dormir chez son patron.

 

 

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Comme au village precedent, on regarde la video de leur marriage. Le jeu qui consiste a donnez un coup de baton dans les jambes (pour les gars). Les dansent, les musiciens traditionnels, violon (joue double corde), tomback(percussion)…Les femmes et les hommes sont separe-e-s (comme ce qu'on a vecu au debut de l'Iran. On va faire un petit tour éclair dans la famille du premier a nous avoir invite. Ils insistent pour que l'on dorme chez eux la nuit prochaine. On pass donc une jounee en compagnie de Farzad (rase de pres), son frere (a la barbe aussi longue que son sourire), son jeune frere, (aux cheveux dans le vent, qui danse sur du rap Iranien), sa soeur, qui vient d'accoucher (qui ne porte pas le voile: elle est "relax" nous dit elle), sa deuxieme soeur, (qui enleve parfois le voile pour nous faire une demonstration de danse tres tres sensuelle), et le copain de sa soeur, (qui porte une croix autour du cou parce que "il aime bien jesus"). Le pere a la prestance d'un homme accompli (il nous dira: "dieu existe probablement, mais je ne l'ai jamais vu!"), enfin la mere (qui est voilee et habillee tout en noir en l'honneur de l'assasinat de l'Imam Hossien, fils d'Ali  le successeur de Mohamed, tue en martyr il ya a un bon bout de temps si on a bien compris.).

 

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On se sent bien dans cette famille. On joue aux cartes, on discute de nombreux sujets. Au debut, on dit qu'on est catholiques, eux se disent musulmans, peu après, ils se disent attires par la philosophie Zoroastriste et ne se privent pas de lire des livres sur les autres religions. Ils n'aiment pas leur gouvernement. Ils nous racontent une histoire: "Aux Etats unis, des iraniens chiites defilaient dans la rue en l'honneur d'Hossein en scandant :"on a tue hossein, on a tue Hossein!" Aussitot, la police Etats-Unienne inquiete de cette assasinat, serait intervenue en demandant: "Mais qui a tue hossein?" Le Chiite de repondre "Il y a 1350 (environ), yazid a tue hossein". Le policier:"?!?!??" fut un peu desapointe…

On repare bien heureux de cette famille ouverte d'esprit et cultivee.

Avant d'arriver a Shiraz, nous voyons nos premiers palmiers. La route est bourree de gros camion qui pus!

 

 

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