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De Agra a Benares, du 5 au 20 mars.

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Presentation:

Nous poursuivons notre periple dans les regions peuplees d'inde du nord. La visite des campagnes est assez moralement epuisante... S'arreter 30 secondes peut suffir a cree une emeute. L'experience de Jalaun nous incite a revenir sur les gros axes routiers.  Cet article se termine dans la mythique ville de Benares avec Hugo ou nous prenons un peu de repos...

Camping derriere un hotel pour riches europeens.

Nous reprenons nos destriers, bien reposes. A pres une bonne journee nous arrivons a "Bah", a la recherche d’un hotel. Un jeune home nous conduit dans un lieu excentre. La route n’est que du sable. On le suit un peu douteux de l’endroit ou il nous emmene. On apercoit une pelouse arrosee, qu’est-ce que c’est k'c’t’endroit? Les tenants de cette hotel de luxe de campagne sont en fait super sympas et acceptent qu’on plante la tente. Aujourd’hui, deux anglaises sont clientes. Nous discutons surtout avec les employes et le chauffeur des deux touristes. Celui-ci nous explique qu’il a deux filles mais que la plus jeune est plus jolie car elle a le teint blanc. Sa vie est de gagner de l'argent pour sa femme et ses enfants. "Je considere les touristes commes des dieux car ils me permettent de gagner de l'argent"  (60 euros par mois, un assez bon salaire). Il precise "c'est a moi de ramener l'argent parce que je suis le mari, si ma femme voulait travailler, je lui interdirais! Car je suis un bon mari, je ne boit pas mon argent, je lui donne donc elle n'a pas besoin de travailler."Il ajoute: "comme c'est moi qui ramene l'argent, il est normal que je ne fasse rien dans la maison et qu'elle prenne soin de moi." Ce monsieur remarquant sans doute notre air perplexe, termine en disant: "c'est peut etre difficile a comprendre pour vous car chez vous, c'est different, mais ici, c'est la culture." Nous en retirons donc qu'il est effectivement tres difficile de comprendre certaine culture! A part ca, de jolis bougainvilliers recouvrent le mur de la longere et ces gens bien que torsionnaire de leur femme sont tres respecteux et hospitaliers avec nous. On nous offre, repas, douche et visite de l'endroit.

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Quelques scenes de la vie

Au petit matin, des personnes ramassent les papiers et plastiques qui traine dans la rue pour les mettre en tas puis les bruler. Les cochons, vaches et chiens eux s'en font un regal! Il est pourtant tot, mais la rue est deja bien remplie.

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Femmes et parfois enfants, ramassent a la main les bouses fraiches des vaches pour en faire des tas mis a seches qui serviront ensuite de combustible.

Dans une ville, nous voyons un “machine-a-ecrire” cafe!

Les hommes chiquent du tabac toute la journee. Resultat, ils parlent la bouche remplie d'une bave rougeatre qui deborde sur leurs levres et qui noircit leurs dents. Quand leur bouche devient trop remplie pour parler audiblement, il crache une immonde bave telle une glaire sanguinolante. Beerk

Non-assistance a personne en danger, n'est pas une forme de violence?

En journee, on croise un enfant de 14-16 ans en pleur, poussant son velo. Apparemment, une moto l’aurait heurtee et ne ce serait  pas arretee. On tente de stopper un 4 4 pour qu’il emporte ce jeune homme qui a vraiment l’air de souffrir. Il refuse. Sans doute trouve-t-il inutile de perdre son temps pour un pauvre. Parce qu’on insiste, un cycliste fini par accepter de prendre les affaires du jeune et l’accompagne jusqu’a son village, deux kilometres de marche plus loin. Quand a nous, on se sent bien embarrasses, on ne peut laisser nos velos sans avoir de grande chance de se les faire voler, et le nombre de relexions machistes et regards insistants a la vue d'Amelie ne nous donne pas envie de nous separer. On repart donc en entendant l'enfant raler de douleur a chaque pas qui le meme chez lui. Sans doute, personne n'a les sous pour l'envoyer a l'hopital.

Un petit the, un petit crachat et au lit!

Le soir, alors que nous sommes pris pour des extraterrestres par la plupart des habitant, une jeune fille, "Shiprane", nous invite a prendre un the et discuter.

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C’est agreable d’avoir une relation amicale avec une personne. Nous avons l’impression d’etre autre chose que des billets! Elle est etudiante et veut travailler. Pour le mariage. "je n'en est jamais discute avec mon pere." On trouve un hotel un peu bruyant en raison du crachoir placer pres de notre porte. "rrrrrrrrrak tche"

Voyager a velo en campagne indienne

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Nous prenons les petites routes de campagnes, bien decide-e-s a s’eloigner de la grosse circulation et de la foule des villes. Les routes sont quelques peu escarpees. Quelques pres sont verts meme si beaucoup de rivieres sont assechees. La mousson est presente de mai a septembre, mais pour le moment nous sommes en periode seche. La temperature de 30 degres est encore supportable mais elle augmente chaque jour.

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En campagne, nous sommes hallucines de voir tant de femmes voiles. Leur saris de couleur, enroules autour de la taille et des epaules, couvre aussi leur cheveux et retombe souvent sur le visage. Certains villages sont tres peules de musulmanes qui sont bien plus voiles qu’en Iran: tchador noir recouvrant meme le visage.

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En campagnes, beaucoup de bergers emmenent leur troupeaux de chevres de toutes couleurs et de toute taille!

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 Les dromadaires sont requisitiones ainsi que anes, vaches, hommes et cheveaux pour tansporter certains hommes et les marchandises.

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Regulierement on se fait accoster par des 4 4, motards, ou cyclistes, surpris de nous voir la. C’est parfois oppressant puisqu’on ne peut que rarement s’arreter pour manger, boire, discuter, ou meme pisser , sans que quelqu’un vienne nous parler ou simplement nous regarder , comme ca sans bouger!

Dans les villages, nous sommes tels des extra-terrestres. A peine arrêtes, une foule de 20, 30, 50 personnes s’amassent autour de nous. 50 paires d’yeux nous regardent fixement.

Comme en Iran, les jeunes frustres non maries ricanent ou lancent des “beautiful” ou “baby” a Amelie, et particulierement lorsqu’Ivan pedale devant. Les ricanements machistes, sexistes ca nous enerve tres facilement, que ce soit en France ou ailleurs. Alors ni une ni deux, Amelie s’arrete fait demi-tour, suivi de Ivan. On demande aux gars de repeter ce qu’ils viennent de dire: “beautiful? what is beautiful!? what!!???” Les indiens, qui n'ont pas l'habitude de croiser des revoltes, sont tres surpris de nous voir revenir en arriere pour les engueuler. Les jeunes cakes tres sur d'eux 30 secondes avant, avalent desormais leur salive! Ils repondent en begayant: ”euh… .no?! …euh..beautiful…..country!!” On explose de rire . 

Sale plan a Jalaun     

Apres une grosse journee sous la chaleur, nous arrivons enfin a Jalaun ou on espere trouver une guest-house sympa, pour se reposer et se laver. Nomalement c'est une grosse ville et il n'y a pas de soucis nous a-t-on dit. Arrives au coeur de la ville, des centaines de pairs d'yeux viennent nous regarder. C'est etouffant, on est fatigues, heureusement un homme nous conduit a une guest-house, chouette. En fait, c'est une piece a peine plus grande qu'un lit deux places, sans fenetres et sans douche: deception. Les gens nous entourent et nous regardent, c'est oppressant, on ne peut plus faire un pas. Tres rapidement on balance velos et sacoches dans le cagibi et on ferme la porte. On est a bout de nerfs, c'est dur dur la... A chacune de nos excursion pour se doucher ou aller au toilettes, le gardien des chambres doit fermer l'acces au couloir pour eviter l'invasion, les enfants se precipitent alors aux fenetre du batiments pour scruter nos faits et gestes. C'est la premiere fois que des touristes (et qui plus est, a velo!), s'arretent dans ce grand village. Les indiens ont trop envi de nous regarder, nous et nos beaux velos a 27 vitesses, "qu'est-ce que ces riches font chez nous??!" Ivan discute de notre voyage avec une dixaine de personnes, mais un seul parle anglais et il ne traduit pas aux autres. Tous les commercants du coin veulent nous offrir a manger. A un moment, un homme frappe a la porte de la chambre uniquement pour une poignee de main. A bout de nerf, Ivan la referme aussitot. Pour finir, il fait tres chaud et l'electricite coupe tout le temps (comme souvent partout en inde) ce qui nous empeche d'allumer le ventillateur. Dans la nuit, Amelie ne dort toujours pas, c'est le petage de cable. Mais qu'est ce qu'on fait la!?

 

Un peu de repos au premiere endroit venu.

Pas vraiment reposes, c'est avec la boule au ventre qu'on quitte le grand village, pour s'arreter 20 km plus loin dans une ville. Deux indiens sur un scooter nous conduisent a une guest house. Apres un mariage avec fanfare de cuivres d'un cote et sono de l'autre, volume maximum, nous passons une bonne nuit tout de meme.

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Fini les campagnes, maintenant, c'est grosse route, grosse ville et grosse guest house. La!

Aujourd’hui 9 mars, c’est l’anniversaire d’Ivan!! Peu motive, on quitte notre hotel acceillant. On en a marre des petites routes, on va sur la quatre voies en travaux qui n’est pas en bien meilleur etat que les petites routes de campagne mais qui est plus tranquille. Car, exeptes les riches promenes par leur chauffeur dans leur 4 4, les indiens n'ont pas de voiture. Les routes sont surtout empruntees par quelques camions. Seul les bicyclette sont en nombre assez important.

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Comme d’hab, on mange gateaux et bananes quand on a faim, mais au bout d’un mois on commence a saturer. Cette journee de 110 km est malgre tout la plus reposante depuis Agra. Les indiens vivant pres des principaux axes routier ont plus l’habitude de voir des etranges. Ouf, un peu de repis. 

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"J'aurais du ecouter mohamed cette fois".

Nous arrivons en soiree dans la ville de Kanpur ou nous trouvons facilement a loger. On s'offre un restau, des “Samosa” sorte de friant au legume epice, et Ivan se paye une biere pour son anniversaire: c’est la fete! Malheureusement, l’estomac fragile de ce dernier ne veut rien ecouter,
comme un bon musulaman, il refuse toute boisson alcoolisee. Resultat, Ivan reste au lit le lendemain et commence le traitement de choc qu’il avait en reserve dans la trousse a pharmatie…

Rencontre d'un fi-fils a maman. 

Le soir, on se ballade un peu, un jeune dans nos ages en belle moto vient nous parler en anglais. “Savez vous ou se trouve le quartier (...)” “Vous comprenez, je le demande a vous car j’ai oublier le langage Hindi”  ????? On lui demande d'ou il vient. "j'habite ici a Kanpur! Mais comme je ne sort pas souvent je me suis perdu." On lui dit que nous on cherche un endroit ou manger. "oh! je connais, suivez moi!" Apres quelques detours on arrive a un boui-boui. Il demande un plat de pates en Hindi. Mais alors, tu parle hindi?!" Oui mais pas tres bien et ma mere ne veut pas trop que je mange et que je parle avec n'importe qui." ????? En mangeant nos pates avec cette etrange autochtone, on lui dit que l'on cherche ensuite un cafe intenet. "j'en connais un pas loin, montez sur ma moto!" Apres de
nombreuses minutes a faire des huits inutiles, on lui dit: "peut etre est-ce mieux que l'on revienne au point de depart" ce qu'il fait en une seule ligne droite cette fois ci?????
Cette exemple montre a quel point le melange des castes est encore difficile aujourd'hui. (oubli partiel de la langue hindi, et surtout peur et meconnaissance des quartiers pauvres). Cela montre aussi qu'un blanc est beaucoup plus considere par les hautes castes, que la majorite de la population
indienne...

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Journee de pause et rencontre d'un patron sympa: oui oui!

Encore une journee de repos le lendemain. Nous recontrons un patron d'un petit restau simple propre et bon. Quand on veut payer, il refuse! Et accepte que l'on donne la somme entieremment en pourboire aux employes. Et oui, il y a aussi des patrons sympas. Chose encore plus etrange, il
participe au travail avec ses ouvriers!! Si si si. Il est marie depuis trois mois, c'est un mariage arrange entre les deux familles (comme pour beaucoup ici). Nous rencontrons sa femme, habillee a l'occidental, qui a la ferme intention d'utiliser ses diplome pour travailler.

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Petit commentaire hormonal

Quand on marche dans la rue, tous les hommes regardent Amelie. Rien de tel pour l'ennerver! Alors Ivan, dos droit, la demarche assuree, regarde tous les males en rutes droit dans les yeux d'un air pas commode. Mais, dans une ville d'un million d'habitants, le travail est fastidieux.

Petite reparation...

On trouve a faire reparer notre bequille de velo et tailler nos rayons trop long par des Siks. Ils sont vetus d'une sorte de voile noir couvrant leur cheveux et laissant apparaitre un sorte de chinion. Leur barbe est fournie tel un mollah irannien. La barriere du language nous empeche d'en apprendre d'avantage.

Et c'est reparti!

Nous reprenons la route principale de Benares. La 4 voies est souvent en travaux ce qui n'encombre pas vraiment la route. Le principale moyen de transport est le velo! Les camions roulent d'un cote, ou de l'autre de la 4 voies selon leur humeur... On se retrouve bloque a cause d'un marche qui
s'etale sur la route!?

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En le contournant, Ivan tombe deux fois, par la cause , ou pas, d'Amelie. En tout cas cela nous vaut un long debat peu constructif...

Histoire de poulet...dommage, les indiens sont vegetariens.

Le soir, on prend un rick-shaw qui connait un endroit ou manger. Apres 200 metres, un flic nous arrete et nous demande nos papiers. Son sourire malin et force ne nous inspire pas du tout confiance, alors on ment un peu: "nos papiers sont dans notre hotel (ce qui est faux) dont on a oublier le nom (ce qui est vrais) a deux km (500 metres en realite)." Voila bien de l'energie a depenser pour arnaquer un touriste. Il prefere se venger sur notre pauvre conducteur de rick-shaw depite, en prenant sa
plaque d'immatriculation. Oups, on avait pas prevu cela. Il semble qu'il va avoir des problemes. On lui donne un bon pourboire. Nous avions deja vu des policiers vouloir arreter des camions, son conducteur tendant un billet pour pouvoir continuer sans s'arreter...

On va peut etre au restau trop souvent

Au restau, c'est la folle ambiance. Un groupe de chasseur mange le sourire a l'envers chacun avec leur carabine. Un autre se met carrement a notre table juste pour nous regarder! On se met ailleurs. A la fin, c'est nous qui passons pour des gros "$%#&" en s'enervant contre une taxe qui etait en realite la bouteille d'eau que nous avions oublie de compter. Oups!

Petite journee presque tranquille

On se leve a 5h 30!! En fait, simplement au leve du soleil. La ville s'eveille au meme moment. De toute facon, les quelques mosquees de ce bled se charge de remplacer les reveils en panne. Sans doute mal reveille, on oublie de rendre la clef de la chambre. Encore oups!


Le midi, on trouve un coin a l'ecart des curieux (3 ou 4 visiteurs simplement) pour nous faire a mange au rechaud. On est heureux! Mais juste avant de ranger, un energumen un peu plus "@#$%&" commence a touche toutes nos affaires en nous demandant ce que c'est, il sort la creme solaire, la vache a eau, l'huile de chaine, l'air de se demander a quoi tout ca pouvait bien nous servir. On rembale vite fait et on y va!

La vie de nantis


Apres 120 km, on arrive a "Allahabad". Un homme nous dit: "aller dans cette hotel a 400 roupies vous ne trouverez pas moins cher!" Normal, c'est l'employer de cette hotel. Un gentille jeune homme nous aide a trouver notre bonheur a 300 metres de la.
Le lendemain, on continu toujours notre vie de nantis, d'hotel en resto et de resto a hotel. Le midi, une faim de loup nous arrete dans un resto peut amical. En effet, les pub "coca cola" y sont omnipresentes. On decide (un peu honteux) d'y rester quand meme. On demande aux employes combien gagnent-ils par jour. "35 roupilles" nous repondent-ils, soit 60 centimes d'euros. En france, un smicard, gagne pas loin de 100 fois plus! Nous comprenons la raison pour laquelle les serveurs courraient pour nous servir: ils esperent un pourboire, seul moyen pour eux de gagner suffisemment pour vivre.
Dans l'apres midi, nous voyons de nombreuses femmes en train de battre des cereales a la main.

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 Le ramassage des patates continu encore un peu. Les boeufs ou le tracteur, deterent et tout le monde ramasse derriere. Nous croisons aussi regulierement des potiers qui confectionnent de nombreuses tasses en terre jetable a la va-vite pour boire le tchai ou manger le yaourt. Dans un petit village, des dixaines de tisserant travaillent dans leur boutique les unes a la suite des autres.

 Rencontre de francais a velo.

Le soir, on rencontre dans notre "guest house" (petit hotel), un couple de cyclotouristes francais Caroline et Sylvain avec leur enfant de 14 ans, Eloys. Ils realisent le meme trajet que nous mais au sens inverse. On partage donc nos aventures durant toute la soiree. Ils hesitaient entre le tour des Etats-Unis en camping-car et un tour de l'asie a velo. Par choix ecologique, ils ont optes pour la seconde option. Leur jeune ado qui aime lire et jouer aux jeux video  nous dit qu'il prefererait etre chez lui. Cependant, il nous conte toutes leurs aventures de voyage avec passion. On est assez impressionne d'apprendre qu'il suit les cours par correspondance, et qu'il trouve le moyen de lire des tas de bouquins tout ca apres de longues journees de velo: chapeau! Et en plus graine d'ecrivain! Nous sommes ravis d'avoir rencontre cette petite famille!
On part chacun de notre cote.

La ville de "Benares", ou "Varanasi", ou "Kasi"{mosimage}

Nous arrivons a Benares. Ville de pelerinage de riches indiens et de bab' europeens, japonnais et nord-americains.
A l'entree de la ville, nous doublons.. oh des touristes! Nous arrivons a assy ghat que nous ne savons pas encore etre le qaurtier repere des francais. Un jeune nous conduit a une guest-house, donnant vue sur la gange, ce grand fleuve mythique benit, qui purifie les corps, mais dans lequel egalement se deversent tous les egouts de la ville. Le patron de la guest-house est musicien et donne des cours de flute, ou tablas (percussion indienne). A Benares, beaucoup de jeunes bab' des pays riches viennent prendre des cours de musique indienne. Notre voisin de palier vient en inde depuis 6 ans,  6 mois dans l'annee. il suffit effectivement de travailler quelques mois en france pour avoir assez d'argent pour un aller-retour en avion, et s'offrir des cours de musique et une vie cooooool durant 6 mois. 

 

Les Bab'

Les personnes que nous appelons "bab", sont souvent des passionne de l'art de vivre (yoga, art martiaux, musiques, medecines naturelles...), de spiritualite (meditations, philosophie bouddiste..)et de la nature. Ils sont aussi le plus souvent issu d'un millieu de gauche, 68art ou hippies, ou bien encore revoltes contre systeme scolaire ou contre leurs parents. Probablement trop "a l'ouest" en europe, il prefere l'est!!
Cependant, nous trouvons quand meme un peu abuser de la part de certainde personnes de critiquer la politique de droite francaise tout en mangeant au resto indien apres un cours de yoga. Car, c'est grace a la colonisation du monde, puis a la mondialisation de l'economie, qu'il est possible de partir (en avion) six mois en vacances de luxe, sans avoir a fournir beaucoup de travaille en france. L'art de vivre, c'est bien, mais pas quand c'est au prix de la vie des autres. 

A cote de cette vie de privilegies (dont on fait partie), on apercoit de notre fenetre, des hommes et femmes portant briques et cailloux sur la tete, ou confectionnant des tas de bouses, du lever au coucher du soleil...

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Visite de Varanasi.

 Il est vrai que Varanasi est une tres jolie ville. La cite ouvre plusieurs portes "Ghats" sur le Gange. De longues marches descendent pour toucher le fleuve sacre. Ce cadre magnifique, est un lieu de priere, de cremations des corps, de concert, de salle de bain (mais il faut vraiment etre tres sale en rentrant dans cette eau pour esperer resortir plus propre...), de machine a laver (au savon et a la main bien sur), de mandicite, de maison (pour ceux qui n'ont qu'une couverture), de ferme (vaches et chevres principalement), de visites touristiques guidees (en bateau ou a pied), bar a chai (les chaise sont les marches).......

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Un peu plus loin, des centaines d'ouvriers travaillent a la confection de nouvelles marches, sans doute destiner a etendre le joyeux bordel. Cela se trouve juste devant notre guest-house, les hommes taillent la pierre a la main (entendont nous, ils ont quand meme des outils.

Salut Hugo

Nous croisons Hugo par hasard sur les marches de Benares. Il est en inde pour apprendre un art martial du sud de l'inde puis les tablas a "Varanasi" (ici).

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Ca fait plaisir! c'est le premier ami de not' region que l'on croise durant le voyage. On passe 2 jours de bon temps a faire de la musique et cuisiner tous les trois. Ivan prend un cour de violon indien.

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On voudait bien repartir, mais il semble que nous ayons mange trop de legumes frais, jus de canne et de tchai: Amelie est malade. Avec un peu de fievre, mieux vaut attendre un jour de plus et nous reposer. La route est encore longue avant "Kolkatta".

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