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La Thailande

Ce passage en Thailande nous a apporte beaucoup de repos. Le mode de vie nous a surpris par sa ressemblance avec celui des pays occidentaux. Nous remercions Woot de nous avoir accueilli dix jours dans sa maison, dans l'attente de notre visa chinois. Notre periple a velo de Bangkok au Laos, trop rapide pour veritablement connaitre ce pays, nous aura permit tout de meme quelques bonnes rencontres.

(Nous nous excusons du manque de photos. Nous avons poste par erreur le cd les contenant. oups!)

 

 

 

Arrivee a Bangkok

Arrives en Thailande le 8 avril. Tous les bagages sont la , a l’aeroport de Bangkok, ultra-moderne. Des filles en mini-short et mini-jupe, ca faisait longtemps qu'on n'en avait pas vu ! N'ayant aucune idée de notre position dans la ville, par rapport a la maison de notre hote contacte par un site d’hospitalite, nous trouvons une carte et demandons au bureau infos de nous situer. Nous apprenons donc que nous sommes au sud-est de la ville, que notre hote est au nord, a 50 km de l’aeroport. Il est 17h, le soleil se couche a 18h30. On y va, a la sortie, des taxi nous assaillent. On roule, il commence a faire sombre. Puis il fait finalement nuit au bout de 20km. Il n’y a quasiment que des voitures sur la route, quelques taxi rickshaws, mais aucun velos. Tout est tres moderne, dans le nouveau centre: de grands buildings, gros supermarches, des femmes conduisent des hommes sur des scooters!!!

Une marque d'exotisme: nouvel alphabet: le thai et nouvel monnaie: le Baht. Beaucoup de gens cuisinent dans des petites bigottes sur le trottoir. Des vendeurs de nourriture promenent leur stand relie a la moto tel un side-car.

Arrivee chez Woot contacte par couchsurfing

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A 22h, après 10km pour finir, en sens inverse sur autoroute, et un moral diminuant, nous arrivons enfin dans le quartier en question. Woot qui nous attendait quitte son taf pour nous conduire chez lui. Il a 28 ans travaille dans l’informatique et vit dans une maison bien agreable. Il recoit de temps en temps des voyageurs. Woot nous parle du bouddhisme, on lui raconte notre voyage, on goute nos premieres mangues mmmhh… l’ambiance est tres detendue.

Pour le petit dejeuner, il rechauffe un plat local, achete la veille: riz, porc, oeuf. Cette fois, y a pas d’ambiguite, on peut utiliser la cuisine. Alors on essaie de concocter les plats indiens qu'on nous a cuisine pendant 1 mois et demi. On entre dans un enorme centre commercial. On n'avait plus l'habitude de trouver tout ce dont on a besoin dans le meme endroit.

 

 

Consulat chinois

 

 

On se rend au consulat chinois pour une demande de visa. Puisqu'il va y avoir des festivites pour le nouvel an, 4 jours seront feries, nous devons donc attendre 8 jours notre visa. Ils ne nous promettent que deux mois au lieu de trois et obligation d'entrer avant le 10 mai au lieu des trois mois de delai habituels. Les J-O seraient-ils en cause?

 

 

Etats-uniens en galere.

 

 

Le lendemain, woot recoit deux Etats-uniens en galere: John et Irvin se sont fait voler argent et cameras dans un bingalow du sud de la Thailande. Alors Woot leur a prete de l'argent pour prendre le taxi de l'aeroport jusqu'a chez lui.  Leur famille ne peuvent absoluement pas les avancer en argent, alors c'est un thailandais qui les aide. On joue aux cartes, on discute, notre anglais n'est pas encore au point... Ils repartent apres une nuit de repos.

 

 

Woot nous laisse ses clefs!

 

 

Woot nous annonce que pour ce long week-end du nouvel an thailandais, il part rendre visite a ses parents. Il nous laisse donc les clefs et nous confie la maison! Nous sommes dans un petit quartier excentre du centre de Bangkok. On est comme chez nous, on connait les vendeuses de fruits sympas, on ne se fait pas beaucoup arnaquer apparemment, ca fait plaisir.

 

 

Visite du centre de Bangkok

 

Le dimanche 13 mars, nous allons faire un tour du cote jolie de la ville et aussi le plus ancien, construit ya 200ans. Woot rit quand on appelle cette endroit "le vieux centre". Il nous dit, "il n'y a pas de vieux centre comme en europe ici, tout est recent." On y voit plusieurs batiments en toits asiatiques, ou du moins l'image qu'on en a. Nous visitons le temple du boudha couche.

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Dans toutes les rues de la ville et pendant 4 jours, les gens se lancent de l'eau, gelee parfois! Cette saison du nouvel an est la plus chaude et les gens sont en vacances: c'est la fete. perso, on essaie d'eviter les jets d'eau et les massages de boue-argile du visage, mais on n'y arrive pas!

Puis Amelie se fait masser par une thailandaise sans doute un peu trop musclee.

 On n'a pas envie de faire des visites touristiques, on veut surtout se reposer, alors on se masse, on cuisine, on lit...

 

 

Pas la peine d'emmener son maillot de bain.

 

 

Un autre jour, on se rend a la plage la plus proche en 2 heures de trajet de bus, on se dit que se serait dommage de ne pas voir une de ces renommees superbes plages du monde. Rate! Jour ferie, plage bondees, eau marron comme en bretagne :),c'est la premiere fois qu'Ivan rentre dans un ocean sans claquer des dents mais l'eau est trop chaude pour pouvoir nager.

Etant donne que toutes les filles se baladent en mini-shorts ou mini-jupes dans les rues, on imagine que les plages  sont gavees de strig, donc pas de probleme pour le maillot de bain. A notre grand etonnement, les hommes comme les femmes se baignent habilles! Peut-etre pour eviter les coups de soleil, mais probablement aussi par pudeur. 

 

 

Enorme centre commercial

 

Un autre jour, on visite  un enorme centre commercial, comme on a rarement vu en europe (qui aurait merite une contre-inauguration...!), qui est un veritable centre de pelerinage consumeriste pour touristes et riches thailandais. Mais on y trouve notre bonheur: une baguette sortie du four!! on achete deux trois tomates, un oignon et  on mange un sandwich comme on n'en avait pas manger depuis des mois.

On trouve meme des bouquins en francais dans cet endroit. Comble du comble, on apercoit des gens pedaler sur des velos statiques et courir sur place sur des tapis roulants..c'est formidable la croissance!et pour aller au travail a velo, ya des volontaires?!!

De petits kiosques enferment des personnes chantant du karaoke.

 

 

Visite d'un hopital

 

Puis on se rend dans une clinique privee, que Woot nous avait indique. Tout est propre et organise (c'est pas a l'indienne!). Aussitot rentres, un assistant nous guide dans les demarches. il n'y a pas foule (ce n'est qu'uniquement frequente  par les gens qui en ont les moyens). Pas de remboursement de soins, comme dans beaucoup de pays. Un medecin osculte Amelie au sujet des amygdales. Il nous dit qu'il n'y a plus d'infection. Comme dans un centre commercial, on passe a l'accueil pour le reglement de la consommation. Le medecin nous a dit prendre 400 bht (soit 8 euros) mais n'a pas precise qu'a chaque utilisation d'un outils (stetoscope, temperature, utilisation du languette pour regarder le fond de la bouche) il rajoutait 100bht. De plus, l'assistant qui nous suit depuis le debut ainsi que l'equipement des lieux font partis de la facture!

 

 

 

Wan et Moo les cyclotouristes thailandais

 

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Un soir, Woot nous emmene chez Moo et Wan, un couple de cyclistes partie en lune de miel apres leur mariage, a velo autour du monde. A l'origine ils prevoyaient 3 ans de voyage mais sont revenus apres 6 ans, ca fait 4 mois qu'ils sont rentres. Leur aventure a comme objectif la promotion de la culture thailandaise a travers le monde, et l'ouverture sur le monde aux thailandais. Ils ont egalement ete en relation avec des ecoles. Comme vous avez pu le remarquer, nous sommes souvent tres critiques (peut-etre trop selon certains), car nous pensons que c'est en partageant des points de vue que l'on peut evoluer. Et,  nous avons notre avis critique par rapport a leur conception du voyage. Leur projet (on en a lu quelques lignes) fait la promotion de leur nation, leur roi et leur culture en general: "donner au monde une meilleur comprehension de la culture thai, de notre religion et de notre roi". Ils ont donc ete naturellement heberges dans beaucoup de consulats thailandais, bien heureux que des publicitaires volontaires partent en mission. Ils ont aussi demande et accepte tous les sponsors pour financer toutes leurs depenses (hallucinantes !). Et leur sponsor favoris, "Mc Donald" leur a permis de manger gratuitement dans tous ses fast-food du monde, il y a aussi:  Siemens, nike, citybank, asiabook, (des 10zaine voir des centaine dans de nombreux pays)... Nous avons donc vu certains de leurs articles de journaux, eux et leur beau velo devant la vitrine d'un mac-do! Nous qui effacons toutes marques visibles de nos vetements, qui avons refuse des quazi-propositions de sponsoring, qui selectionnons tous nos achats en fonction de notre ethique (boycot des marques comme nesle, nike, coca,  mac-do... On a du mal a encaisser quand Woot nous dit: "vous voyer, vous devriez vous motiver, voir les choses en grand, pour avoir de l'argent et devenir celebre!" Et bien s'il faut nous prostituer pour cela, nous preferons largement mourir! meme s'il est vrai qu'il est plus difficile de partir a velo avec un salaire de thailandais. Ceci dit, car ce n'est pas parce qu'on critique que l'on aime pas, nous avons passe une agreable soiree en leur compagnie. Moo a pris de belles photos et ils preparent une exposition. Ils sont egalement en train de rediger un bouquin. Il ont eu une belle frayeur en amerique du sud ou il se sont fait braque dans un parc public, pistolet sur les tampes, par 5 gars. Ils ont tous voles sauf les velos. Avant de se quitter il nous ont donne une plaquette de cartes postales, de leur realisation.

 

 

Le nationalisme nous deroute toujours autant...

 

Le lendemain on se pose dans un parc pour un p'tit sandwich! Quand a un moment de temps, un coup de sifflet retenti de la bouche d'un gardien du parc. Les cylistes, marcheurs et coureurs s'arretent, tout le monde se leve, pour l'hymne national retentissant dans les hauts-parleurs. On est completement ebettes, les seuls a jesticuler en filmant la scene. Woot nous explique que tous les jours a 8h et 18h, l'hymne retentie ainsi dans les villes et les villages.

 

Histoire de woot A la fin de ces etudes d’ingenieur en informatique, “Woot travaille dans une grosse enterprise, “une grande famille”, comme disaient ses superieurs aux accents paternalistes, “il nous faut travailler ensemble pour monter ensemble!”. Après un an de travail acharne et devoue, Woot produit environ 5 fois plus que son salaire (de 200 euros par mois). Il connait les benefices eleves de l’entreprise car cela fait parti de son travail). Mais a la fin de l’annee, on lui annonce que malheureusement,  la prime de fin d’annee ne pourra pas etre donnee. Woot retient la lecon, desormais, il fera le minimum, correspondant a son salaire. Comme il est efficace, il fini avant l’heure et ne se gene pas pour quitter son bureau. Il recoit 1 avertissement, puis deux puis trois...Vient ensuite la fete de l’entreprise, ou chacun doit passer au micro pour repondre a la question: “que voulez-vous faire pour notre enterprise”. Alors que tout le monde fait le leche botte, Woot repond: “Famille? Quelle famille?”Woot fini par donner sa demission. On lui dit: “vous etes un egoiste de partir comme ca, vous devez surement avoir un mauvais Karma!!!” Woot par donc sans regret ni culpabilite. 

 

 

Un petit pomelos et a velo!

 

Nous passons une derniere soiree avec Woot, il nous fait gouter aux pomelos du jardin de ses grands-parents.mmh!

Nous obtenons un visa chinois de 2 mois. Nous avons a peine un mois pour entrer dans le pays. Nous avons eu beaucoup de chance car depuis 2 jours, de nouvelles conditions exeptionnelles pour l'obtention du visa chinois sont demandees dont une invitation et surtout, un billet d'avion! Ouf, on est passe a temps.

 

 

Nous partons de bonheur  le dimanche matin, au leve du jour. Mais la chaleur est deja la (de toute facon, il n'a pas fait frais de la nuit). 40km de  4 voies, un pique-nique, et nous arrivons le soir a  Ang Thong. On trouve des logements propres, tranquilles, peu chers.

 

Nos petits yeux en eveille

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Les routes de campagnes sont ageables. En ville comme a la campagne, les thailandais nous sourient et nous lancent de grands "hello". Les paysages sont verdoyants et la culture du riz est omnipresente. Tous les trois kilometres, nous croisons un temple bouddhiste. Devant chaque maison, se dresse le drapeau de la thailande et du roi. Nous connaisons deja par coeur la morphologie du monarque pour le voir en photo, posters, enormes panneaux publicitaires. On le voit en sueur dans une ecole, ou en habits de prince, ou en trek a la montagne...

 

Nuit dans une ecole, oups....

 

Nous repartons a 6 h sous une chaleur etouffante. On ne peut resister a la tentation d'une glace. Malheureusement, ce petit magasin de station essence n'en vend pas. La vendeuse nous offre alors gratuitement des mangues. mmh! Le soir, on demande a planter notre tente dans le jardin d'un temple: pas de probleme. Une ecole se trouve aussi la ainsi que la maison d'un professeur. Plus tard, celui-ci nous propose une salle de classe. On fait connaissance avec sa petite famille de 5 enfants.  On reprend les habitudes oubliees depuis l'iran: on deplie la carte du monde, on montre des photos et ......on ouvre la boite du violon... Stupeur.  La boite est vide!  On oublie un instant la famille qui se demande bien ce qui se passe. Pas besoin de reflechir longtemps, le violon est a Bangkok. Mine de rien, On cherche l'accordeon pour quand meme leur jouer un morceau.

 

Retour a Bangkok...

 

On ne peut laisser notre violon. Au reveille, on se dirige rapidement dans la ville la plus proche. On trouve un hotel  devant la gare routiere, Ivan saute dans un bus et retourne 200km en arriere. Arrive la bas, Woot n'est pas la! Les voisins tentent d'expliquer a Ivan avec des signes qu'il anime une colonie de vacances durant 10 jours (il nous en avait parle). Un coup de telephone ou deux et aussitot, sa tante arrive en Taxi-moto (il y en a beaucoup). Ouf, le violon est la... On se retrouve apres notre plus longue et lointaine separation du voyage (pour le violon aussi) !

 

 

 

Petite nuit au temple

Pour la pause du lendemain midi, on mange sur les marches d'un fleuve, puis on traverse Phitsalunok pour chercher un coin tranquille de camping! Apres un achat de bananes, on demande a un moine pour monter la tente dans l'enceinte du temple. Ces superieurs acceptent et nous plantons sous un porche. Adultes et jeunes moines en “formation” resident dans ce lieu. Certains moines fument!! Le matin, au leve du jour, les moines partent quemander de la nourriture aux villageois, c'est la tradition. Apres avoir laisse une brique de lait de soja, un moine nous recite une priere. 

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Rencontre d'un cyclotouriste ecossais

Nous partons et sur la route doublons un orchestre de musique qui groove installe dans une remorque, precede de gens qui dansent a coeur joie.

La vegatation foisonnent. Dans les champs, des rizieres a differents stades de culture.  Des motoculteurs remuent les terres innondees d’eau. Nous croisons de plus en plus de moto ou mobylette, moins de gros 4 4 qu’aux alentours de Bangkok. Plus on monte vers le nord, plus le pays est pauvre. Cependant, il ne semble pas y avoir de misere pour l'instant. Les maisons sont le plus souvent faites de mur en bois et toit en tole.

Tout a coup, Sam, un cycliste ecossaise arrive a notre hauteur. Il voyage a velo depuis Singapour depuis le 1 avril. Il a une moyenne de 160km par jour! On roule tous les trois quelques kilometers. Puis Ivan creve, 3000km que ce n’etait pas arrive.  Petite reparation et on arrive a Uttaradit.

Un cyclo-touriste en tenu de sport d'hiver?!

Le lendemain, ayant accumule un peu de fatigue, on se leve moins tot, de toute facon le temps est couvert et c’est tant mieux. A la sortie de la ville, on apercoit un panneau indiquant “Luang Prabang”, ville laotienne qu’on nous recommande. Du coup , v’lan on bifurque vers l’Est, si ya ce panneau, ya une frontiere, qu’on s’dit! (n’ayant pas de livre guide). En route, on rencontre un thailandais a velo, qui a l’air de galerer avec son gros sac a dos, ces bottes et son k-way. Il voyage depuis un jour et pour quelques jours, il n'a aucun plan et trime dans les montees avec ses quelques pignons. Pour se proteger du soleil, les thailandais sont couverts de la tete et visage aux pieds, dans les champs, ou se promene avec un parapluie en ville. Mais quand meme, monter des cotes en kway par 35 degres...! On arrive a Nam Pat, decides a se renseigner sur la frontiere laotienne (il serait temps) sur internet. Apparemment y en n’a pas. Puis gros orage, on arrive dans une guest-house, trempes telles des serpilleres.

"Au chiotte l'ecologie" Dur, dur les montees...

A la sortie de la ville, la route se transforme en chemin de terre, les bruits de la nature nous envahissent, mais ou allons-nous? Il y a tout de meme du passage sur ce chemin puisque des motocyclistes nous croisent regulierement. Les papillons sont de toutes couleurs. On apercoit de hautes montagnes qui nous reservent certainement un col et cela se confirme assez vite. La cote est de plus en plus raide, du jamais vu! L’asphalt revient. On casse la croute après seulement 11km mais on est epuises. Un garde forestier s'arrête et nous propose si on veut de dormir chez lui, a 25 bornes de la. Puis ca monte encore et toujours. Amelie pete un cable, “au chiotte l’ecologie je m’achete une moto.” La situation se degrade. Alors quand un gars descend de son 4 4 pour nous faire la pub de son camping, on lui demande s’il ne peut pas nous monter au sommet? Merci m’sieur! Nous traversons quelques petits villages de montagne, il fait toujours et encore chaud, un arret au magasin du bourg pour une glace et des biscuits n'est pas de refus! Nous croisons plusieurs tracteurs, des vaches. La vie est calme par ici.

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Nuit au centre forestier

Nous arrivons finalement chez le garde forestier. Son boulot consiste a repertorier les arbres de la reserve naturelle et a coincer les voleurs de bois. Cinq ou six autre gars travaillent dans ce lieu, a construire des habitations pour le gouvernement. Ils sont surpris de nous voir cuisiner des chapattis sur un drole de rechaud! Ils sont tres sympas et propose de nous cuisiner un petit dej thailandais! Au menu, piments et ail ecrases mélanges a du boeuf hache, legumes cuits avec du cochon, riz a la vapeur, et blattes cuites a vif a l'huile!

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Cette rencontre fut un p’tit moment de bonheur, on ne les a senti moqueurs a aucun instant et ce fut bien agreable.

Traversee d'un fleuve, peu commune.. 

Apres plusieurs “montees-descentes”, nous arrivons aux abords d’un fleuve. Un “bac” tout en bois est la pour faire traverser les voitures (une a la fois). Une femme remorque ce bateau en bois a l'aide de son kayak a moteur. C'est un metier tres physique pour reussir a amarrer la grosse barque a l'aide de cordes. En thailande, on voit des nanas forger, souder, betonner, et ils n'ont pas du tout l'air de considerer que ce sont des métiers d”hommes”, comme quoi..au diable nos clichés. On croise egalement des gars efemines habilles en fille et travaillant comme vendeur (euse) ou autre metiers, a Bangkok, mais aussi en campagne. Donc, cette femme nous fait traverser le fleuve pour nous deposer au village de pecheur d'en face construit sur des maisons flottantes. Ici il n'y a pas grand monde et la vie semble paisible.  

Quelques precisions sur la thailande. 

-Comme au moyen-orient et en inde, les toilettes sont a croupille, et  un robinet est a disposition pour s'essuyer avec la main gauche: ici, une petite bassine en plastique sert de reservoir d'eau a cet effet.

- A midi, le soleil est si haut que l'on ne voit presque plus notre ombre. De meme, regarder l'eau d'une baignoire suffit a nous emerveiller. 

-On voit tres peu de gens fumer. Paradoxalement, on a vu des moines clope au bec. La politique anti-tabac semble severe, les paquets sont recouverts d'images chocs et sont ranges dans des placards fermes pour ne pas etre tenter.

-Dans beaucoup de villages, un haut-parleur commun diffuse la radio, reveil-matin. Et dans la journee nous entendons l'hymne national, quelques chansons, des voix parlees...

-Dans la region de Bangkok nous avons vu des tables de pique-nique en imitation vieilles charettes pour faire "rustique". Puis nous avons vu de vrais charettes hors d'usages, reconverties en objet de deco de jardin ou en tables. Enfin, au nord du pays nous avons croise des charettes stationnees au bord des routes, actuellement utilisees? on ne sait pas.

-Les fruits sont partout! On se gave de mangues, de bananes, de litchis, d'ananas... 

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 On passe la soiree dans une gest-house a touriste, avec Xavier, un voyageur Suisse au long court et Klerin une anglaise rigolotte. On fait des crepes en parlant de politique. Discutions parfois un peu tendues avec Xavier, profitant de son salaire Suisse pour voyager la moitie du temps en disant: “Avec l'europe, les etrangers viennent voler le travail des pays riches, c'est n'importe quoi”. Il nous dit aimer faire des Jungle-tours, pour voir les gens “vivant en dehors de la civilisation” ….  Klerin travail dans le social et semble un peu plus humaniste. 

La frontiere approche

Le temps passe et nous devons etre en Chine avant le 10 mai. On prend le bus pour 200 km. Le cordon du compteur lache dans le rangement des velos... La frontiere loatienne n'est plus qu'a 70 km! On mange un petit pique-nique en descendant du bus. La dame d;a cote nous propose de l'eau. Gentille cette dame! Apres, elle nous dit: “y’a un hotel ici, vous voulez rester” On repond qu'on prefere aller a la ville suivante. On demande si il y a un hotel, si ca monte… Elle repond (toute cette conversation en language des signes) que: “ca monte, y’a pas d’hotel et c'est loin!” quel tableau! En realite, on decouvre que c'est plat, pas loin et y’a une super petite guest-house. Encore un gros mensonge et de l'attention juste pour vider notre porte monnaie. Mais bon… On se cuisine du riz et des chapati sous l'oeil etonne de la receptionniste.On rejoind vite la ville frontiere, “Chiang Kong”, le lendemain midi. Dans notre guest house, on rencontre un anglais Charly,  et sa fille de 10 mois, Papaye. Ils vivent en chine avec la maman. Malheureusement, la double nationnalite n'existe pas en chine, or lui et sa fille  sont de nationnalite anglaise. Papaye doit donc des l'age de dix mois quitter sa mere et son pays pour obtenir un visa. Papaye, veut toujours aller dans les bras d'Ivan. Il faut dire que son pere pue la biere et la clope! On prepare du riz. Le patron d'hotel nous dit de bien ranger après le repas. Charly dit “no probleme” du pouce. Cependant, tout ce qu’on aura pas ranger restera sur la table et le sol, quelque biere en plus… Le matin, comme les dizaines de touristes de la ville, nous gagnons le bureau d'immigration. Nous traversons le mekong sur une pirogue a moteur juste pour nous! Au revoir la thailande.

 P’tite conclusion

 Quel repos de voyager en thailande entourer d'un peuple souriant, d'un paysage verdoyant dans une atmosphere en apparence plus tolerente et liberee que dans les pays traverses precedemment. Notament, la possibilite pour Amelie de s'habiller comme elle veut sans que personne ne ricanne. Nous sommes par contre toujours aussi effares par le nationnalisme aveugle, le fanatisme pour le roi. On voit souvent sur le bord de la route: “love king”. Mais nous n’avons jamais vu ecrit: “love humanity”. Difficile de connaitre un pays en y restant seulement 10 jours…Mais nous retiendrons surtout les bons moments passes, et notament le merveilleux acceuil de woot  a Bangkok. En route pour le loas… 

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